Douve du foie – Une infestation peu ou mal évaluée !

L’été arrive et avec lui une augmentation de la consommation de verdure. Mais il faut être prudent avec les légumes que nous mangeons comme le précise un article de « La Razon.es », ici où le Dr Mas-Coma nous rappelle que si dans les années 1990, la douve avait provoqué 2500 cas d’infection dans des pays comme la Bolivie, l’Egypte, l’Iran et le Vietnam, maintenant il y en a 17 millions au minimum dans le monde.
Il dénonce également le changement climatique comme étant le principal responsable de cette prolifération : «les stades larvaires du parasite sont trouvés dans des escargots d’eau qui sont incapables de réguler leur température, mais qui s’adaptent à l’environnement. Il suffit d’une hausse d’un degré pour que les larves prolifèrent. Et le réchauffement climatique favorise ce processus. »


Douve du foie (Distomatose hépatique)

Cette infestation parasitaire de source alimentaire est provoquée par des « distomes » ou douves.
La contamination se fait en mangeant des plantes aquatiques sauvages ou poussant dans des zones inondables telles que le pissenlit, la mâche, le cresson ou du poisson cru (Chine).
En général c’est plutôt le mouton qui héberge la douve.
La douve du foie est un ver plat qui se fixe sur son hôte par des ventouses et provoque la distomatose. Les œufs sont éliminés dans les selles du mouton.
Au contact de l’eau, l’embryon issu de l’œuf se fixe sur un hôte intermédiaire (un mollusque du genre limnée) et s’y transforme en larve qui s’enkyste sur des végétaux aquatiques, sur du cresson sauvage par exemple, et l’homme s’infeste en les consommant.

Arrivées chez l’homme, les larves traversent la paroi intestinale pour gagner le foie.
Là, le parasite se transforme en adulte et vit normalement dans les voies biliaires pouvant occasionner des accidents obstructifs.

En France
Pas de statistique précise sur cette parasitose (cela laisserait-il supposer une très faible prévalence ?)

Prévention individuelle
Supprimer du régime alimentaire les plantes aquatiques sauvages ou poussant en zones inondables telles que le pissenlit, la mâche ou le cresson.
Laver ces plantes est insuffisant pour éliminer les parasites qui, par ailleurs, résistent relativement bien à l’eau de javel diluée et au vinaigre…

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